Quel vin avec la raclette ?

Les principes d’accord (ultra-simples)

• Fraîcheur : il faut de l’acidité pour “nettoyer” le gras du fromage fondu.
• Sel & fumé : les charcuteries appellent des vins secs et nets.
• Bulles fines : parfaites pour relancer le palais (option conviviale).
• Tanin discret : les rouges trop tanniques créent de l’amertume avec le fromage.

Blancs classiques (valeurs sûres)

Trois styles imbattables

• Apremont / Abymes (Savoie – Jacquère) : très frais, citronné, léger, salin.
• Chasselas (Savoie, Suisse) : discret mais parfait sur fromage fondu, finale douce et sèche.
• Riesling sec (Alsace) : agrumes, tension, longueur nette.

Pour une raclette “classique” (fromage + pommes de terre + jambon cru), ces trois profils sont sûrs à 100 %.

Blancs alternatifs (plus aromatiques ou minéraux)

• Altesse / Roussette de Savoie : un peu plus de matière, fleurs blanches, finale fraîche.
• Chenin sec (Anjou, Saumur, Montlouis/Vouvray sec) : pomme, coing, trame acide, top si charcuteries fumées.
• Chablis : craie, droit, grande lisibilité avec le gras du fromage.
• Pinot Blanc (Alsace) : rond juste ce qu’il faut, bonne tenue à table.

Et les rouges ? Oui, mais…

Choisissez des rouges peu tanniques, bien fruités, servis rafraîchis à 14–15 °C.

• Gamay (Beaujolais / crus souples) : fruits rouges croquants, tanins doux.
• Pinot Noir (Bourgogne régional, Alsace, Allemagne) : cerise, finesse, boisé discret.
• Mondeuse légère (Savoie) : épices fines, fraîcheur montagnarde.

Évitez Cabernets/Syrah très tanniques ou boisés : l’amertume se déchaîne sur le fromage fondu.

Bulles & pet’ nat’

• Crémant de Loire / d’Alsace : bulles fines, bouche sèche, super polyvalence.
• Crémant du Jura : tonique, notes d’amande, bel écho au fromage.
• Pétillant naturel : pour une table fun, choisissez-le sec et propre.

Adapter le vin au plateau de charcuteries

• Jambon cru / speck : blancs vifs (Jacquère, Chasselas), bulles sèches.
• Viande des Grisons : Chasselas ou Chablis (iodé, minéral).
• Rosette / saucisson : Gamay frais, Pinot Noir léger.
• Fumé marqué : Chenin sec ou Crémant, pour rincer et relancer.

Pommes de terre, cornichons, condiments : petits réglages

• Cornichon acide : accentue la fraîcheur du vin → bien avec blancs secs.
• Oignons au vinaigre : attention à l’acidité → bulles sèches ou Riesling sec.
• Pommes de terre : apportent du moelleux → rouges fruités OK.

Erreurs fréquentes

1. Rouges trop tanniques/boisés : amertume + lourdeur.
2. Blancs sucrés non désirés : fatigue le palais avec le gras.
3. Servir trop chaud : l’alcool ressort, le vin paraît lourd.
4. Flûtes étroites pour les bulles : préférez une tulipe.

Température, verre, carafe

• Blancs secs : 9–11 °C (13 °C si plus ronds/boisés).
• Rouges légers : 13–15 °C (frigo 10–15 min si pièce chaude).
• Bulles : 7–9 °C, verre tulipe.
• Carafe : seulement pour rouges jeunes un peu serrés (30 min). Blancs : aération au verre.

Liste de courses (3 budgets)

Friendly (8–12 €)

• Apremont/Abymes (Savoie, Jacquère)
• Touraine Sauvignon sec
• Beaujolais “fruits rouges”

Cœur de gamme (12–18 €)

• Riesling sec (Alsace)
• Roussette de Savoie (Altesse)
• Crémant de Loire/Alsace

Premium (18–30 €)

• Chablis
• Pinot Noir frais (Bourgogne régional ou équivalent)
• Crémant du Jura / bulles de vigneron

FAQ